Souffle dans le cor
Souffle dans le cor
Ses paroles résonnaient encore et encore
Toujours plus nombreuses, toujours plus véhémentes
Ce son ininterrompu… souffle dans le cor…
Doux, long, et sifflement, rythme ma vie, me tente
Bouscule mes pensées, l’amer bruit de la nuit,
S’installe dans mon songe agréable et néfaste
S’accapare mon sommeil, le trouble et le masque
Installant sa nuit blanche et répétant le bruit
Je n’ai plus qu’à contempler la lune, impuissante
En serrant fort dans mes mains, l’enfant de la poudre
A écouter en tremblant, s’abattre la foudre
Sur les restes de l’humanité gémissante