l'OMBRE d'un ANGE

La métaphore de l'ange

   J'ai deux amies vraiment extraordinaires. Dans le sens où le ressenti développé pour chacune d'elle dépasse de loin l'amitié banale et pour le moinds déjà grande que l'on peut voir partout.

   La première est la seule fille qui m'ait réellement aimé jusqu'à présent, la deuxième est comme ma petite soeur.

 

   Pour moi ce sont des anges.

   Entendre le rire de l'une ou savoir que l'autre est heureuse me remplit d'un bien-être sans équivalent.

   Savoir qu'elles sont là pour moi quand j'ai besoin d'aide, est comme sentir un gardien, là-haut, qui veille sur moi.

   L'une a les yeux tellement clairs que j'ai réellement l'impression de regarder un ange, quand je croise son regard. Les yeux de la seconde, sous certains aspects de lumière, sont pour moi tout l'aurore de ma vie.

   Quand l'une pleure, mon coeur saigne, quand l'autre est triste, je me sens révolté.

 

   Et quand c'est moi qui suis à terre, elles sont là, parmi tous les personnes pour lesquelles je suis prêt à me battre. Pour lesquelles je suis prêt à donner ma vie. Toutes ces personnes, oh pas tant que ça, mais tout de même, dont la seule compagnie me rappellent ce que c'est que de vivre.

 

   Pour elles deux, je suis comme un ange, car je veille constemment sur elles. Il y a cet équivalent. Seulement, elles, peuvent étendre leurs ailes, blanches, éclatantes de lumière, et s'ens ervir comme bouclier contre la vie. Mes ailes à moi ont été brûlées il y a longtemps, par un Seigneur sans pitié, qui a voulu me faire fort dès mon plus jeune âge.

Tout ce qu'il me reste, ce sont mes muscles, ma détermination, et ma notion de sacrifice. Oubliez cette morale exsangue, oubliez notre société, vivez d'abord pour vous, ensuite pour les autres. Vous avant le reste.

 

   Je vous souhaite d'avoir des amies comme les deux que j'ai. Elles savent êtr eune fleur de vie dans un champ de bataille.

   Je vous souhaite aussi d'avoir un ami comme moi qui, genou à terre, fait une révérence à la vie... mais avec, sur la tête, un chapeau noir de croque-mort. Un ami comme moi qui sait serrer les poings, et taper dans le tas sans se soucier de faire couler son sang.

   So ohters may live / Pour que d'autres puissent vivre. C'est ma devise. Et un fardeau. Ce n'est pas tout le monde qui peut le porter, ce n'est pas tout le monde qui sait le porter, ce n'est pas tout le monde qui a envie de le porter. Mais c'est moi, et c'est quand vous êtes cela et que vous savez vivre pleinement, que vous pouvez dire que vous êtes un ange pour vos proches.

 

   Mais n'oubliez pas qu'une médaille à deux revers.

   Le mien, c'est d'avoir les ailes brûlées.



09/06/2012
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