Faut-il que cela soit l'un ou l'autre ?
Il la voyait tous les jours. Il pouvait la contempler à chaque moment, penser à elle sans se soucier du pourquoi : "le coeur a ses raisons que la raison n'a point". Est-ce pour autant que nous devons suivre aveuglément nos sentiments ? Les sentiments amoureux, qui plus est ?
Il n'en avait parlé à personne, et savait se faire discret. Pas de souci du qu'en dira t-on. Quand bien même il s'en ficherait pas mal, mais les commentaires que les gens lancent sans savoir sont toujours gênants, et blessants, ou bien énervants. En bref ils ont toujours une conséquence négative.
Il aimait son sourire. C'est ce qui le touchait. Il ne savait pas pourquoi, et il ne savait pas pourquoi cela le lui avait pris d'un coup. En revanche, pourquoi le sentiment lui restait... il était amoureux. Le tout était de savoir quoi faire de ses sentiments, ou de ces sentiments. Il pouvait faire un pas en avant, et tenter sa chance, ou bien aimer en silence.
L'un comme l'autre ne lui déplaisait pas. La première solution avait l'intelligence d'avouer l'amour à la personne et de décharger les émotions, de supprimer une dose de préoccupation, quelque soit la réponse. La seconde avait l'avantage de ne faire souffrir que lui, alors que la première pouvait mettre un terme à son amitié avec la fille.
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Faut-il que cela soit l'un ou l'autre ?
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Et pendant qu'il pense le temps passe, impitoyable, et même si ce n'est que quelques jours ça le ronge. Le temps est un être cruel et sans pitié. Il ne laisse pas tellement le choix.
Me connaissant je sais comment tout cela finira...