Un sang pur pour une cause pure
Un sang pur pour une cause pure
La mort elle-même n'est pour sûr point à craindre,
Mais plutôt les larmes mais plutôt la douleur,
Souvent l'accompagnent dans leur hâte de peindre
Le tableau de la fin y mêlant bien les pleurs.
Ses nombreuses causes, que trop souvent vues sales,
Ajoutent au chagrin la honte sans pareil,
Accable les proches de nos valeurs morales,
Qui forgent les regards : vils juges sans merveilles.
Nous mourrons tous un jour, personne n'y échappe.
Pourquoi donc s'étonner, quand soudain Elle frappe ?
Pourquoi ne choisit-on comment ? Je ris de cela.
La Mort et ses suivants, eux tous ne m'effraient : si !
Il vaut mieux mourir jeune en sauvant une vie,
Que vieux à ne rien faire, usé par la vie, las.