l'OMBRE d'un ANGE

Aux frontières du réel : Renaissance

   Les idées sont ailleurs, ce soir. Il suffit d'une image, d'un son, d'une voix. D'une odeur, d'un simple touché, ou de quelque chose d'aussi innocent qu'un ressenti. Pour que les pensées fusent et envahissent mon esprit. Se mêlent alors le vrai et l'imaginaire, ce que les yeux voient et ce que l'inconscient perçoit, le traduisant par un vague pressentiment que nous interprétons souvent à sa fausse valeur.

   Je suis l'amoureux transi, vivant et consommant pleinement un amour magnifique. Je suis l'ombre de la mort, qui n'obéit qu'à ses propres lois. Je suis l'ange, gardien d'un idéal oublié, qui se bat pour un peu de vie en ce monde. Je suis... aux frontières du réel.

   Alors mon coeur s'emballe, mon poing se crispe, mes yeux se ferment. Les épées s'entrechoquent, en même temps qu'Elle se présente à mon regard imaginaire. C'est comme si sa vue, me redonnait du courage, m'insufflait un peu de force.

 

   Aux frontières du réel, tout est possible, on est qui on veut. On incarne les valeurs dont on rêve. Et le rêve, avec le monde d'aujourd'hui, avec la vie que j'ai vécue, et les pensées que j'ai eu, c'est devenu mon Refuge.

   Il y fait bon, je m'y sens toujours à ma place, jamais mal dans ma peau. Que le sang y coule à flots ou que le soleil illumine une terre paisible, il n'y a jamais de place pour autre chose que la Vie.

   Et si on croit que la réalité c'est différent, on se trompe bien. Un être, seul, peut faire une différence. C'est comme une ligne, bien droite, qui représente la société. Lui, seul, qui décide d'enfreindre les règles et d'aller au-delà des limites, représente le premier écart. Qu'il soit toléré ou pas par la société, l'écart est fait, et ne peut être effacé. Et comme la première fissure sur un morceau de verre, la vitre cédera à force, tout comme la société cédera à force d'écarts. Et tous ces politiciens, qui tentent de sauver un monde perdu, ne font que retarder l'inévitable. Que ce soit dans dix ans, ou cent ans, l'anarchie régnera, et il faudra à nouveau qu'un être, seul, s'élève contre les puissants d'alors, pour faire entendre la voix de la Raison, que l'on jugera folle parce que criée par un seul et unique.

 

   Aux frontières du réel, tout ce qu'on peut imaginer peut être réalité. L'Homme peut encore emprunter différents chemins. Il ne faut pas oublier qu'il y a deux grands points de rencontre.

 

Le premier c'est l'effondrement.

Le second la Renaissance.



12/11/2011
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